appologia-universe

Bienvenue dans mes pérégrinations internationales

Le lendemain, ayant repris des forces, je repars pour l'appartement. Il pleut, avec le peu de motivation et un yen très bas, je décide de prendre un Uber. La course prend du temps à être accepté et fini par annuler et me motiver à prendre le train.

Je ne vais pas détailler cette semaine qui se résumera à voir mes amis et contacts sur Osaka principalement. Le temps est à la pluie au début puis les beaux jours reviennent.

Bien entendu j'en profite pour manger toute la nourriture de convini et autres fastfood à la sauce japonaise telles que les brioches à la viande “Nikkuman”, Takoyaki etc..

Je vais également à la découverte du Nintendo Store le dimanche. Autant dire que c'est le lieu de tous les dangers pour la carte bleue.

Certains contacts ne répondent pas à l'appel, mais le plupart oui et tous mes amis photographes répondent présent également. Ils me proposent même des sorties photos. Cependant je ressens le poids du voyage, et surtout de ne presque pas avoir pris de vacances de l'année.

Du coup en général les journées se réduisent à se lever à midi, faire un peu de shopping l'après-midi (j'ai déjà acheté un appareil photo et des accessoires, des jeux Switch et dérivés etc…) Puis le soir je vous des amis, on boit beaucoup de je rentre assez tard.

C'est une phase assez reconnexion. J'ai l'impression de retrouver ma vie passée mais en même temps beaucoup de choses ont changé.

Par exemple, payé par carte est globalement possible partout maintenant, les Convini sont rempli de staffs étrangers avec une politesse plus variable, la marque de chewing-gum que j'aimais a disparu et je pourrais continuer longtemps. C'est tout à faire normal en 5 ans mais en cumulé et y faire face ne laisse forcément pas indifférent.

image
image
image
image
image
image
image
image
image
image

Me voici donc au Japon. Dois je dire pays de mes rêves ou de mes souvenirs? Difficile à dire, tellement j'ai voulu y retourner.

L'arrivée à l'aéroport est compliquée. La file d'attente pour l'attribution du visa automatique est longue, très longue.

Alors qu'Internet vous vante l'enregistrement sur VisitJapan, il n'y a aucune distinction sur place. Ensuite, je vais être mis dans une ligne où il semble qu'une famille peine à convaincre l'agent de quelque-chose qu'ils lui montrent continuellement sur le téléphone.

Il y a également un problème sur mon enregistrement au niveau de l'adresse. Heureusement que j'ai eu la bonne idée de prendre une nuit à l'hôtel avant, je sens que ça aurait été plus compliqué sinon. L'agent essaie de changer les infos depuis mon smartphone, cela fait buggé mon compte et plante le code QR à donner. Elle devra finalement remplir le papier à l'ancienne et après je devrais faire de même à la déclaration de douane. Je gagne en prime le contrôle de mes bagages. En tout, il m'aura fallu 2h pour passer.

Je reste soulagé d'être enfin passé mais très en retard pour aller rencontrer mon ami récupérer les clefs de son appartement. Je suis aussi passer à l'hôtel où l'accueil m'attend. Je prend le train express pour l'hôtel d'abord.

image
image

Un choix s'impose à moi. Prendre les valises avec moi ou dormir à l'hôtel (et revenir donc). Étant pressé, n'ayant pas non plus envie de porter plus longtemps celles ci, le tout sous la pluie, je décide de les laisser.

image

Je trouve mon ami qui me laisse les clés et le propose de boire ensemble le lendemain. Après une brève découverte de l'appartement que je trouve génial, je rentre dormir à l'hôtel.

image
image
image
image

L'hôtel se trouve dans mon quartier de cœur : Nishinari. Comme d'hab, c'est un vieil hôtel avec une petite chambre, douche et toilettes à l'extérieur. Mais j'y dormirai comme un loire entre fatigue du voyage et crève qui n'est pas totalement passée. Je suis content d'être en terrain connu. J'ai l'étrange impression d'être retour d'un simple voyage de quelques semaines en France. Bref, je ferme les yeux et en quelques secondes m'endors.


image
image
image

Le matin je décide de retourner au Carrefour pour acheter les cadeaux souvenir : liqueur locale, spécialités locales. En route, sur un coup de tête je vais prendre des photos du mémorial au levé du soleil. J'ai laissé mon appareil photo à l'appartement. Ce sera l'occasion d'explorer mon nouveau téléphone.

Le jeu en valait la chandelle. Le soleil est bien présent avec un ciel éclairci et il y a peu de monde. Juste un photographe et quelques passant.

image
image

Une fois au Carrefour, je m'arrête également au Decathlon pour un supplément cadeau d'anniversaire de Shioriko. Je sens la fièvre monter , du coup je porte un masque en intérieur. Avec le nez qui coule c'est un enfer, surtout qu'on ne se mouche pas en public. La vendeuse du Decathlon à qui je demande un renseignement semble d'humeur à discuter, ce qui ne me facilite pas la tâche. Ceci dit le discussion était amusante. Elle m'explique qu'elle a un copain Sri lankais qui doit revenir après être rentré quelques mois chez lui, mais que ça ne l'arrange pas car elle a quelqu'un sur Taipei aussi. Ce n'est pas forcément une confidence à laquelle je m'attendais mais dont j'ai apprécié l'honnêteté.

Sur le retour, j'achète un sandwich dans une petite échoppe qui les fabrique en direct. Le ville commence à s'éveiller et le bouchon arrive.

image
image
image

L'après-midi, j'avais prévu de faire des photos de la tour Taipei 101, la star de la ville. Malheureusement, je sens qu'il faut que je sois raisonnable si je ne veux pas avoir affaire au service contrôle santé de l'aéroport d'Osaka

Je vais acheter de quoi me soigner et rester au lit tout l'après-midi. À peine sortirais je le soir pour trouver un pantalon car le mien commence à se trouver et acheter de la lessive avant de partir.

Le lendemain, réveil assez tôt pour me préparer et partir pour l'aéroport. Je m'arrête à l'espace détaxe pour me faire rembourser et discute avec un employé super gentil qui m'aide et m'explique qu'il veut apprendre le français.

Direction le Japon!

image
image


image

Forcément, en me couchant aussi tôt, je suis levé dès 5h. Je vais prendre un café à la supérette. Cela me permet de voir si prendre un levé de soleil à 6h est une option. Malheureusement, le temps est couvert dans sa direction(j'utilise une application spéciale pour anticiper).

Du coup, je décide d'aller faire des courses au Carrefour ouvert 24/7 et de rentrer prévoir la suite. En route, je découvre de jolis bâtiments, et des gens qui font des étirements un peu partout dont je prend quelques photos avec mon appareil photo. Et c'est là qu'il va falloir que j'apprenne à m'organiser. Il va falloir que je regarde comment en récupérer certaines pour les traiter du smartphone ensuite.


image
image

Après hésitation, je décide d'aller à Jiufen, réputé pour ses vieilles arcades. Il y a beaucoup trop de monde. Il aurait fallu que je prenne un une nuit dans un hôtel du coin pour attendre que le gros des touristes parte et faire de ventes photos en intérieur.

image
image
image

Dans les montagnes, en cherchant un point de vue à l'écart, j'aperçois au loin un temple. Il fait nuit mais je me lance quand même à la recherche d'un moyen d'y aller. Je ne manque pas de me perdre, d'arriver sur des impasses mais au bout d'un long moment, je fini par arriver sur un autre petit temple encore ouvert. En fait, je pense être rentré pendant qu'ils fermaient d'autres portes. Il ne me presseront pas mais fermeront les portes juste après ma sortie.

image
image

Maintenant, il me faut retrouver le chemin du retour et ce n'est pas plus une mince affaire qu'à l'aller. Mais au final, ce sont les moments que je préfère. Je prend du plaisir à repartir à l'aventure au risque de galérer un peu et la vie est belle.

image

Sur place, les horaires de Google ne correspondent pas. Je vous un bus du numéro qu'il me donne passer et un autre arrive avant l'heure qu'il m'affiche. Je décide de tenter et le chauffeur me fait signe que oui en entendant le nom de ma station. Il me donne une carte dont je ne comprend pas trop le sens car elle indique Taipei. Au bout d'un moment, le bus s'arrête et le chauffeur prononce Taipei en reprenant la carte. Il semble que tous ceux présent en ont une. Ne faisant pas d'arrêt à partir de là, j'ai l'impression que c'était pour savoir à partir de quand il pouvait tracer sans prendre de nouveaux passagers mais je ne suis pas sûr.